Le PDG de Meta, Mark Zuckerberg, a annoncé que l’entreprise licencie 13% de son personnel, soit environ 11 000 travailleurs dans le monde. Confirmant ainsi les rumeurs selon lesquelles d’énormes coupes étaient à venir.
Dans une lettre envoyée aux employés de Meta plus tôt dans la journée :
En plus des 11 000 employés licenciés par Meta. Le PDG a souligné l’intention de prendre certaines mesures supplémentaires pour redevenir une entreprise plus légère et plus efficace. L’un des points essentiels, c’est en prolongeant son gel d’embauches jusqu’au premier trimestre de son année fiscale financière et de réduire les dépenses discrétionnaires. La section d’embauche de Meta devrait être la plus fortement touché par ses nouveaux changements.
Pourquoi cette decision ?
La valeur de Meta a chuté d’environ un demi-billion de dollars au cours des 12 derniers mois. Le bénéfice net au troisième trimestre à baisser de 52% soit à 4,4 milliards de dollars, inférieur aux estimations des analystes qui sont de 5 milliards de dollars. Tandis que les revenus ont diminué de 4% soit à 27,71 milliards de dollars. Les investisseurs ont regardé avec inquiétude le géant des médias sociaux verser plus de milliards dans Reality Labs, la division responsable du métavers, qui a malheureusement conduit Meta à se séparer d’une partie de ses employés
.
Pas que Meta !
De nombreuses grandes entreprises technologiques ont licencié un certain nombre de leurs employés cette année, alors qu’elles font face au ralentissement économique mondial et que les annonceurs limitent leurs dépenses. Microsoft, Lyft et Tesla ne sont que quelques-uns des grands noms qui ont récemment licencié une partie de leur personnel. Comme c’est aussi le cas dernièrement de Twitter, qui a également réduit ses effectifs de moitié.
Cependant, Meta accorde aux employés licenciés aux États-Unis 16 semaines d’indemnité ajouter à cela 2 semaines additionnelles pour chaque année de service. La société couvrira également l’assurance-maladie pendant 6 mois, des congés payés restants et une aide à l’immigration pour le personnel titulaire d’un visa. Zuckerberg a ajouté que les personnes concernées verront leur accès au système immédiatement coupé. « compte tenu de la quantité d’accès aux informations sensibles ».
Zuckerberg assume une grande partie du blâme pour la décision. Notant que le boom technologique provoqué par la pandémie n’a pas duré comme prévu.
